Jacques 4.7-10

S'il est bien quelque chose de difficile pour l'être humain, c'est de devoir s'abaisser, de devoir s'humilier devant un autre, que celui-ci soit de rang plus élevé ou pas.

On a encore plus de mal quand il s'agit de s'humilier pour demander pardon pour les situations auxquelles nous avons participé et qui ont eu des conséquences désastreuses sur la vie de l'autre.

Ma vie m'a fait réfléchir et les situations pour lesquelles j'ai dû m'humilier et demander pardon à mon prochain étaient plutôt rares. Ces quelques malheureuses fois, j'ai appris à prendre mon courage à deux mains, me soumettre à l'autre et lui présenter mes excuses.

Je ne suis pas sûr si vous avez également effectué cette introspection, repensant aux années passées. J'ai réalisé qu'au-delà de se courber devant l'homme pour implorer son pardon, nous avons notre Dieu que nous offensons fréquemment. Il nous arrive parfois de Lui demander pardon, mais de manière superficielle.

Quand nous présentons nos excuses au Tout-Puissant, sommes-nous sincères ?

Prenons-nous les dispositions pour ne pas reproduire les mêmes erreurs ?

Lorsque je prends le temps de méditer sur tout cela, je peux affirmer :

Jacques, dans ses écrits, nous invite, non seulement à considérer nos erreurs, nos fautes, mais à nous soumettre à la volonté de Dieu et à fuir l'ennemi. Remarquez bien ce qu'il dit : "C'est en lui résistant et en se soumettant à Dieu que le diable fuira loin de nous". Il précise que nous devons purifier nos mains et notre cœur pour que notre rétablissement soit parfait.

Il convient de consacrer du temps à repenser notre journée quotidiennement et à nous humilier devant notre Dieu qui nous accorde Sa clémence.

Humilions-nous devant Lui et cherchons à nous soumettre à Sa volonté.