Matthieu 10.14

La vie que nous connaissons est remplie de transmission, de coutumes, de rites, mais aussi d'expérience que nous ou encore nos ainés avons eu.

Combien de fois, durant notre jeunesse, on nous a enseigné et répété des enseignements ou encore des règles de conduites, de sorte que nous puissions coller avec la société dans laquelle nous évoluons.

Ceux qui, comme moi, ont été opposés à ces pratiques, même lorsqu'elles sont vérifiées, sont considérés comme des marginaux. 

Mais ceux qui sont considérés en marge de la société, sont-ils réellement dans l'erreur ?

Comment se faire sa propre conception des choses si nous ne mettons jamais en doute les choses que l'on nous enseigne ?

Le problème, nous venons de le voir avec le refus de croire en ce que tout le monde accepte et considère comme étant vrai, c'est que nous sommes mis de côté. 

De même, être toujours dans cette confrontation, nous positionne en personne réfractaire, ne voulant respecter les règles et les lois.

Devons-nous adhérer au mouvement de masse ou garder notre propre analyse et choix ?

Si nous enseignons, nous pouvons également nous interroger sur la méthodologie à adapter face aux réfractaires, aux marginaux.

Devons-nous imposer notre enseignement ?

Pouvons-nous, en matière de spiritualité, systématiquement nous fermer aux enseignements des autres communautés ?