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Par le Seigneur

Il y a des personnes qui ont fait du sauvetage en milieu marin leur principale activité.

Je n’ai pas connu cette situation en réalité, mais à plusieurs reprises durant ma jeunesse j’ai rêvé de cette situation où je coulais et criais du mieux que je pouvais à l’aide, au secours. Le dernier souvenir que j’ai de ce rêve a été que finalement à bout de souffle, à bout de force également, j’ai pu crier : « Jésus, sauve-moi » et aussitôt les forces me revinrent et j’ai pu sortir de l’eau.

Certains d’entre nous, quand ils coulent pendant les épreuves, se sentant fautif quant à leur situation désespéré, se refusent d’appeler l’Éternel à l’aide.

Dans le livre de Matthieu 14, nous est compté l’histoire de Simon Pierre, le disciple du Seigneur qui bravant la tempête cria pour avoir l’aide du Seigneur. Il est écrit :

Mais il voit que le vent est fort, et il a peur, et comme il commence à s’enfoncer, il crie : Seigneur, sauve-moi ! Matthieu 14.30

Au-delà de l’histoire d’être secouru, il y a une partie du récit qui a attiré mon attention.

Pierre marchait sur les eaux avec le Messie. Il avait fait un acte de foi pour marcher vers le Seigneur sur les eaux comme Lui.

Pourquoi, est-ce uniquement parce qu’il a appelé à l’aide, que le Seigneur a agi ?

Jésus ne voyait-il pas que la situation était compliquée et que Pierre s’enfonçait ?

Il nous arrive aussi de nous demander, qu’attend l’Éternel pour nous secourir, pour nous sortir de nos difficultés et nos épreuves. Parfois notre orgueil nous entraine vers le fond et nous refusons de l’appeler à l’aide.

Et quant à cela s’ajoute notre fierté démesurée, nous nous enfonçons doucement, mais surement.

Quelle est l’intérêt pour nous d’être sauvé par le Seigneur ?

Je réfléchissais il y a de cela deux jours à mes épreuves et me disais : 

Seigneur, Tu es Le seul à pouvoir Me sauver. Tu es Le seul à pouvoir Me sauver.

Pourquoi ne viens-Tu pas Me délivrer ?

Il est vrai que Dieu est présent à nos côtés et qu’il veut que nous collaborions et surtout que nous fassions appel à Lui.

Nous nous trouvons de temps en temps à nous dire, mais Seigneur, Tu vois quand même que Je coule, Tu vois que Je perds pied et que l’épreuve me submerge.

J’ai compris que le désire du Seigneur, comme cela a été le cas de Pierre, c’est que nous vainquions notre peur, que nous augmentions notre foi en Lui.

La peur est ce qui a entrainé l’enfoncement de Pierre dans les eaux et la mer agité. Cette peur, lui a enlevé la Foi qu’il avait en Celui qui lui avait dit d’avancer. Nous aussi, dans ces moments-là, malgré le fait qu’Il nous a dit d’avancer, de Le suivre, nous ôtons notre regard sur Lui et finissons par manquer de foi quand nous voyons que le miracle ne se produit plus et que nous ne sommes plus dans l’extraordinaire, mais revenu dans le monde réel.

Tant que nos yeux fonctionne par la Foi, nous pouvons nous retrouver à réaliser ou affronter des situations invraisemblables. Nous marchons par la Foi et dépassons nos peurs et nos craintes du monde matériel et terrestre.

Mais gardons en mémoire que même dans ces situations où nous perdons pied, où notre regard a dévié et où notre Foi faiblit, qu’un appel au secours du Seigneur, nous sortira de nos défaillances.

Matthieu 14.30