La définition du verbe Pardonner c’est :

Considérer pour non avenu(e) un manquement, une faute, une offense en n’en tenant pas rigueur à l’auteur et en n’en gardant aucun ressentiment.

Avant de pouvoir pardonner, il y a une étape qui me semble nécessaire, la réconciliation.

Nous préférons souvent échanger avec des personnes qui ne sont pas concerné par le problème et ne faisons jamais acte de réconciliation.

Dans l’évangile de Matthieu 18.15, Jésus dit ceci :

Si ton frère commet une faute contre toi, alors va et corrige-le entre toi et entre lui tout seul.

Est-il si difficile de parler de notre souffrance ?

Quand je pense à toutes les fois où nous dispensons autour de nous les blessures que notre prochain nous a fait subir, sans jamais avoir un instant échanger avec lui, Je m’interroge.

Si le pardon est capital dans notre croissance spirituelle, la réconciliation est un passage obligé.

Je dis d’ailleurs souvent ceci :

Comment pourrais-Je vivre dans l’éternité avec une personne pour laquelle j’ai des ressentiments et de la rancune ?

Pourquoi donc la réconciliation est-elle si importante ?

La fin du texte de Matthieu, met l’accent sur la nécessité de se réconcilier. Il insiste sur la volonté et la nécessité d’échanger seul à seul avec lui.

Le résultat de cet échange entraine la réconciliation, le pardon et le salut de l’autre.

Une autre chose Me paraît importante à relever ;

La définition du mot pardonner dit :

• Considère comme non avenue.  (La faute n’a même pas eu lieu)
• Ne gardant aucun ressentiment. (On n’en reparle plus)

 

En écrivant ces mots, Ma réflexion m’amène sur la démarche du Messie vis-à-vis de chacun de nous.

• Il est venu nous rencontrer et nous faire prendre conscient de nos fautes
• Il nous a amené à nous réconcilier avec Lui
• Il nous pardonne
• Il nous offre le Salut pour notre âme

Ce que nous vivons dans notre quotidien avec nos proches, nos contemporains, Il le vit au quotidien avec nous également.

Je comprends donc le sens de ces mots : 

Pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé.