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Réflexion du jour
Ne pas combattre

Il dit : Soyez attentifs, tout Iehouda et habitants de Ierouschalaïme, et, ô roi Iehoschaphate ; ainsi vous parle Iehovah : Vous, ne craignez pas cette multitude considérable et n’en soyez pas inquiet, car le combat n’est pas contre vous, mais contre Dieu.

2 Chroniques 20.15
Version Samuel Cahen

Pas contre nous mais contre Dieu

J’ai depuis petit un intérêt pour ce qui relève de la vie militaire, de l’armée et de sa rigueur.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, malgré mon retard à l’incorporation, et le refus de servir dans les régiments souhaités, j’ai passé trois belles années dans le régiment en Guyane à servir la nation.

Pressenti par mes cadres pour un engagement long et à une carrière militaire, j’ai renoncé à cette mobilisation.

De même, dans mon jeune âge, j’avais un plaisir à assister aux défilés militaires et malgré les horaires de diffusion en direct du défilé du 14 juillet, je ne manquais rien de celui-ci très tôt le matin, à cause du décalage horaire.

En relisant cela, je me rends encore compte du fort intérêt et du plaisir que je prends à en parler et m’interroge :

Pourquoi avoir donc renoncer à faire carrière ?

Avec beaucoup de recul, si ces années passées sous les drapeaux m’étaient nécessaires, c’est parce que le plan de carrière pour moi au service de Dieu se mettait en place étape par étape.

Ayant été éduqué dans une communauté religieuse que certains considèrent comme légaliste et rigoureuse, j’ai appris pendant ces années le respect des autorités, des responsables et surtout à me laisser conduire et diriger par mes supérieurs hiérarchiques. 

De même, s’il m’a été donné de porter les armes, de les démonter, de les remonter, je n’ai eu qu’à certains moments bien précis d’entrainement aux tirs à les utiliser. 

Mais si le tir, pour le jeune que j’étais, ainsi que le maniement de l’arme était plaisant, son nettoyage laborieux, pièce par pièce, me rebutait.

Qu’ai-je donc appris de cela ?

Quand on est jeune, on a une certaine fascination pour les soldats, pour la défense des intérêts de la nation et parfois même pour la guerre.

Hier encore, on parlait aux infos du débarquement de ces militaires d’autres pays sur le sol français pour reprendre possession du territoire sur les troupes ennemies.

Depuis quelques jours, nous parlons de cette difficulté d’abandonner notre combat, notre lutte entre notre volonté et celle de Dieu, afin que ce soit la volonté de Dieu qui se réalise.

Ce combat que nous menons en nous-mêmes m’amène à penser à plusieurs situations et récits bibliques. La première citation qui me vient est celle dans laquelle l’apôtre Paul nous dit que ce n’est pas notre combat. Il dit :

Éphésiens 6.12

Car nous avons à combattre, non contre des adversaires de chair et de sang, mais contre les chefs, les souverains, les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les mauvais esprits des régions célestes.

Version Stapfer

La première indication est celle de savoir que nous n’avons pas à lutter contre ce qui est visible, qui est de la nature humaine, mais qui est plutôt invisible et plutôt spirituel.

En d’autres termes, Paul nous dit que ce combat contre les humains n’est pas le nôtre, mais que nous devons au contraire contre ce monde soumis aux autorités des ténèbres qui gouvernent le monde.

Si ces guerres que nous voyons ne sont pas pour nous, quelle attitude à avoir dans nos combats ?

Dans l’histoire du peuple d’Israël, il est un récit dans lequel il est demandé au roi Josaphat, de ne pas craindre les adversaires bien réels qu’il voyait devant lui, mais de laisser l’Éternel combattre pour lui.

2 Chroniques 20.15-17

Écoutez, s’écria-t-il, vous tous, hommes de Juda, habitants de Jérusalem et roi Josaphat ! Voici ce que vous dit le Seigneur : N’ayez point peur ni ne tremblez devant cette grande multitude, car ce n’est pas à vous qu’il appartient de combattre, mais à Dieu.
Demain descendez sur eux : ils vont gravir la montée du Ciç, et vous vous trouverez en leur présence à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Yerouël.
Ce n’est pas vous qui avez à combattre en cette circonstance ; demeurez immobiles et vous verrez, Juda et Jérusalem, quelle victoire vous donnera l’Éternel. Ni crainte ni défaillance ! Demain, marchez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous.

Version Bible du Rabbinat français

En lisant ce passage des écritures, je me dis qu’il est un peu frustrant de ne pas pouvoir agir, de prendre part au combat et de simplement rester là. Et je repense encore là, à mon apprentissage de militaire, de soldat qui doit malgré tout se soumettre aux ordres de son supérieur. Et là ici, l’ordre est :

  1. Ne pas avoir peur
  2. Ne pas prendre part au combat
  3. Rester immobile et assister aux combats que mène Le Tout-Puissant

Je le disais, c’est frustrant de vouloir faire des choses et que l’ordre divin nous impose de ne pas participer au combat et de simplement laisser Dieu agir.

Cela relève d’une confiance totale en Lui et d’une obéissance quel que soit le prix.

Avons-nous déjà expérimenté le « Laissé Dieu agir » ?

Toutes ces situations, sont à mon sens pour que nous puissions apprendre à augmenter notre foi et surtout à nous préparer pour les jours à venir. L’évangéliste Marc nous relate les paroles de Jésus et dit ceci :

Marc 13.7,8

Mais quand vous entendrez parler de guerre et de bruits de guerre, ne soyez point troublés ; il faut que cela arrive ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux ; il y aura des famines. Ces choses seront un commencement de douleurs.

Version Bible Annotée

Ainsi donc, avant que ces choses n’arrivent, l’Éternel nous apprend à rester immobiles et à le regarder combattre pour nous, faisant en sorte que notre confiance et notre foi en Lui croissent.

Quand nous sommes dans nos épreuves, nos difficultés, Il nous demande de nous permettre de nous positionner au-dessus de la montagne et de le regarder gagner la bataille contre les forces des ténèbres pour nous.

C’est la raison pour laquelle aussi que l’apôtre Paul, pour nous encourager encore, nous dit :

Romains 8.10

Que dire après cela ?

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

Version Pirot – Clamer

N’ayons donc plus aucun doute, si nous mettons Dieu en premier et qu’Il est avec nous, si nous le laissons mener le combat contre les forces spirituelles, Il nous apportera la victoire sur nos ennemis.

Remettons donc à Dieu nos luttes et nos combats. À partir de ce moment-là, ce n’est pas contre nous que l’ennemi, notre adversaire combat, mais contre Dieu.

Combat dans le monde spirituel