Tu me montreras les sentiers de la vie. En ta présence on trouve plénitude de joie, et dans ta droite, des plaisirs pour toujours.
Psaumes 16.11
Version Perret – Gentil et Rilliet
Plénitude de la joie
Hier, dans notre réflexion, nous avons compris que notre nuit, pour qu’elle soit bonne, se devait d’être précédée de la présence de Dieu.
Il s’agissait non seulement de mettre dieu devant notre nuit, mais de Lui confier notre nuit et Lui demander Sa protection. Nous avons ainsi fait de Lui notre retraite, notre refuge et notre forteresse.
C’est donc en toute sécurité que nous pouvons nous endormir, ayant la certitude qu’Il ne nous décevra pas et surtout qu’Il aura la victoire sur l’ennemi.
Si nous avons bien dormi, dans quel état d’esprit nous réveillons nous ?
Est-ce un réveil de tristesse ou de joie ?
Je l’indiquais il y a quelques jours, mon réveil était dans une joie et une allégresse me poussant à adorer Dieu.
Si nous sommes convaincus de la protection de l’Éternel, de l’appel de Jésus dans nos luttes nocturnes, nous ne pouvons être dans la tristesse ou dans la peine parce que notre nuit eu été agité.
On peut l’être si nous avons cherché et espéré l’aide de l’Éternel, sans qu’Il vienne à notre secours.
Hier, toujours à mon réveil, j’ai eu cette pensée qui me disait :
Ce n’est pas d’argent dont tu as besoin, c’est de Moi, Jésus dont tu as besoin
Je ne sais s’il vous est déjà arrivé de solliciter comme un sans-abri l’indulgence d’une personne et de se voir rejeté et repoussé.
C’est ce sentiment que j’ai eu, à mon réveil, d’être rabroué par l’Éternel.
J’ai en effet pensé que le Seigneur me rejetait alors que je faisais appel à Lui. Mais comme à chaque fois, Dieu a toujours un enseignement particulier à nous donner, non pour nous corriger, mais pour nous amener à croitre dans la foi et la connaissance de Celui qu’Il est.
Que voulait-Il M’enseigner ?
La première, même si sa réponse me semblait dur, ce qu’Il m’indiquait était que ce n’est pas l’argent qui me rendra heureux. C’est en effet ce qu’Il me dit et rajouta qu’Il était Celui qui pouvait m’apporter la joie.
Cela m’a été confirmé dans le passage du livre des Psaumes dans lequel il est écrit :
Psaumes 16.11
Tu me feras connaître le sentier de la vie, devant ta face est la plénitude de la joie, le ravissement à ta droite, pour l’éternité.
Version David Cahen
En prenant connaissance de ce texte, je ne m’imaginais pas tomber sur un enseignement aussi clair et complet.
S’adressant à Dieu, le psalmiste indique que c’est Dieu qui Lui fera connaître la vie. Mais il rajoute ensuite que devant Lui est la plénitude de la joie et qu’à Sa droite, comme le dit la version Darby, Il se trouve des plaisirs pour toujours.
La question est de savoir qui est Celui qui se trouve à droite du Père et en qui il y a plénitude de joie.
Nous avons une réponse dans l’épitre de Pierre où il dit :
1 Pierre 3.21,22
C’était une figure du baptême qui, maintenant, vous sauve, et qui consiste, non dans la purification des souillures du corps, mais dans l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, par la résurrection de Jésus-Christ,
lequel est à la droite de Dieu, étant monté au ciel, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis.
Version Synodale
L’apôtre Pierre indique clairement qu’à Sa résurrection, Jésus monté au ciel a trouvé Sa place à la droite de Dieu. Mais il dit aussi dans ce texte que l’ensemble des anges, des principautés et les puissances Lui sont assujettis.
J’ai donc du mal à comprendre certaines restrictions qui sont imposées aux fidèles, non pas qu’il ne faille avoir du respect dans la présence de Dieu, mais c’est plutôt dans le fait que nous ne soyons que triste et le visage fermé.
Quelle attitude devant le trône de l’Éternel ?
S’il est impératif que nous soyons dans la révérence et le respect le plus total dans la présence de Dieu, nous devons également faire en sorte de comprendre que s’il nous est dit que devant Le Père il y a une plénitude de joie, à la droite du Père, Le Fils Lui, nous procure du plaisir pour toujours.