Récemment, mon père se plaignait de la vie et aspirait presque à demander à Dieu la mort. Si ces propos ont été pour moi un peu choquant, je compris qu’à un certain moment de la vie de l’homme que l’on puisse être fatigué de la vie. 

Je lui répondis donc :

Papa, je peux comprendre que toutes ces années pèsent aujourd’hui vu ton âge, mais tu devrais rendre grâce à Dieu de la vie qu’Il t’a donnée.

Hier, j’entendais également un homme indiquer que la médecine moderne s’est terriblement éloignée des valeurs d’origine. Il précisait que le serment d’Hippocrate à la base était à la base comme un engagement devant les dieux à tout faire pour sauver les vies. Mais aujourd’hui, ayant donné la priorité au lobby de l’industrie pharmaceutique et de l’argent plutôt qu’à la vie.

Dans ce serment pourtant est indiqué, je cite : 

• Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion…
• Je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif.

On voit donc ici clairement que ce serment, que tout médecin prononce, est désigné pour maintenir la vie et non pas donner la mort.

Pourquoi la vie et non la mort ?

Pour certains, la vie est faite pour en profiter pleinement, quitte à dominer et détruire l’autre. D’autres, par contre, s’affligent des restrictions pour vivre beaucoup plus longtemps sans prendre conscience que l’homme ne vie que grâce au souffle de Dieu qui est en lui et que c’est ce dernier qui maintient ou enlève la vie.

Saint Paul écrit ceci en ce qui concerne la vie et la mort :

Oui, pour moi, le vivre, c’est le Messie, et mourir est un gain. Philippiens 1.21

L’apôtre, en disant ces mots, ne fait point éloge à la mort ou au suicide et à l’euthanasie, mais plutôt à son attachement au Messie. Ce qu’il dit ici en d’autre terme, que ce soit vivre ou mourir, pourvu que ce soit avec Le Seigneur Jésus. 

Paul n’avait d’autre volonté que de vivre pour son Sauveur. Il précise dans ce chapitre qu’il aurait souhaité mourir et être avec le Seigneur, mais il avait compris aussi, qu’il serait plus utile dans sa mission pour le Seigneur de son vivant que mort.

Vouloir mourir, n’est-ce pas une forme d’égoïsme dans ce cas ?

On peut dire en quelque sorte oui. Mais ce qu’il faut surtout comprendre et retenir, c’est que nous devons profiter de chaque instant que nous avons sur cette terre. Si Dieu nous maintient la vie, c’est parce qu’Il souhaite que nous accomplissions notre mission pour Lui. Désirant mourir, soit nous avons déjà accompli la mission qu’Il nous a confiée, soit nous pensons ne plus vouloir profiter de ce cadeau qu’est la vie qu’Il nous offre.

Veillons en conséquence à choisir la vie, avec Le Messie, profitant chaque jour avec Lui de tout ce que la vie nous offre. Si c’est dans la souffrance et la maladie, pourvu que ce soit avec Lui qui nous soutient de Sa main. Si c’est dans la joie et la gaieté, pourvu que ce soit avec Lui également, en Lui exprimant notre gratitude et en Lui rendant gloire.

Philippiens 1.21