Réalité
Nombreux sommes-nous à croire aux promesses des hommes sans pour autant voir la concrétisation de ces promesses. Un enfant à qui l’on promet un jouet ou un cadeau et qui ne le voit jamais arriver perdrait confiance en celui de qui vient la promesse.
Mais quand l’espérance d’avoir ce cadeau devient réalité, il n’espère plus, il profite pleinement de son jouet.
En quoi espérons-nous ?
Depuis combien de temps y avons-nous mis notre espérance ?
Ce qui fait défaut à notre espérance est bien souvent la patience. Manquer de patience nous amène généralement à renoncer à nos croyances et de voir se concrétiser notre espérance.
Dans son épitre aux Romains, l’apôtre Paul nous dit ceci :
Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Romains 8.24
J’ai eu du mal à comprendre ce passage des écritures, ayant enfoui en moi, qu’enfant de Dieu que je suis, je suis déjà sauvé.
Alors sauvé ou espoir d’être sauvé ?
Le verset précédent m’apporte une précision non négligeable pour ma compréhension. L’auteur fait la relation entre la nature qui aspire à sa restauration initiale, et nous humain qui aspirons au salut. Il dit ainsi en Romains 8.23 :
Mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous-mêmes aussi, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.
Ce que je comprends, de la pensée de l’apôtre Paul, c’est que notre salut n’interviendra qu’au moment où notre corps sera réellement transformé et n’aura pas seulement les prémices de l’Esprit de Dieu, mais sera complètement animé par Le Saint-Esprit.
Et par conséquent, si c’est l’Esprit-Saint qui nous dirige, nous ne sommes plus dans l’espérance d’une régénération, mais dans la réalité de notre adoption au Royaume en tant qu’être sauvé.
Le moment est venu pour nous de ne plus être dans l’espérance, mais dans la certitude d’être sauvé. Il n’est plus question pour nous d’être aujourd’hui dans l’espérance et demain dans la réalité d’humain régénéré.
Il s’agit d’être adopté par Le Créateur. Cette adoption ne peut intervenir que si, à notre tour, nous nous engageons à être rempli et dirigé par son Esprit-Saint.
Recherchons donc activement la plénitude de Son Esprit qui nous permettra de quitter l’espérance pour passer à la réalité du salut.
Romains 8.24