Je ne sais si comme moi, vous avez pu constater que nous ne répondons plus simplement aux questions qui nous sont posés.

Quand je regarde en plus les questions posées aux politiciens, c’est encore plus compliqué. 

Aujourd’hui, je prête attention aux questions qui sont posées par des journalistes aux politiciens par exemples et je constate que la plupart du temps, ils ne répondent pas aux interrogations, mais cherchent plutôt à faire de longues phrases qui nous éloignent et nous perdent. 

J’ai un certain temps été aussi de ceux-là, qui ne répondaient, jamais clairement aux questions qui lui étaient posées. De temps en temps, un petit reste de cette attitude ressurgit, mais je continue de m’améliorer et de répondre le plus simplement possible.

Pourquoi nos réponses ne sont elles-pas simples et clairs ?

Je me suis laissé dire que dans nos enseignements scolaires et particulièrement de l’enseignement secondaire, il nous était demandé de faire des phrases longues et des réponses longues. 

Pourtant, Le Messie, dans l’évangile de Saint Matthieu, dit : 

Mais que votre parole soit : Oui, oui, Non, non ; ce qu’on dit de plus, vient du Malin. Matthieu 5.37

Je vous laisse imaginer nos politiciens, lors des entretiens télé ou radio, répondre simplement aux questions par oui ou par non. Cela serait déconcertant pour le journaliste, mais aura le bénéfice d’être clair dans l’esprit de ceux qui l’écoute.

Le texte de Matthieu précise cependant que lorsque l’on y ajoute autre chose, cela vient du malin. Ces mêmes politiciens, quand ils rajoutent autres choses à leurs réponses, nous l’avons dit, ils engendrent dans l’esprit de ceux qui les écoutent confusions.

Notre oui est-il toujours oui ou est-il associé à cette volonté aussi d’embrouiller ?

Je le reconnais, quand je pratiquais, de manière volontaire ou involontaire, les réponses évasives, c’était principalement pour cacher le fond de ma pensée. Il y a dans ce fonctionnement une volonté manifeste de cacher la vérité et de toujours paraitre bien aux yeux des autres.

Le moment est venu, pour nous, de rompre avec ces méthodes qui ne sont pas divines, mais plutôt du monde des ténèbres. Je ne dis pas qu’il faille impérativement faire de courtes réponses, mais qu’on y voit clairement notre positionnement.

En écrivant cela, pour illustrer mon propos, imaginez la situation d’un couple devant les autorités civiles ou religieuses au moment de répondre aux questions, fassent de longues réponses qui perdent l’assistance et l’officiant. L’engagement ne serait pas clair.

Mettons donc de la clarté dans nos réponses, nos engagements de sorte que le positionnement et la communication soient nettes et précises.

Matthieu 5.37