Il y a dans le milieu politique une pratique qui est commune et très utilisée : « Garder secrets des actes ou paroles. »

Je me suis rendu compte que même devant faire face à la justice, ils cherchent à garder  leurs secrets intacts.

La situation en Guadeloupe ces derniers jours nous montre aussi des personnes qui de manière masquée agissant dans le noir et pratiquant des actions pour lesquelles ils pensent ne pas être en mesure d’être reconnu.

Sans être ni politicien, ni brigand, nous avons des choses que nous gardons, que nous ne voulons révéler.

Hier également, j’ai été amené à penser à certaines personnes qui sur la tombe d’un disparu, leur révèle toute une partie des choses cachées, tenues secrètes.

Cela m’a amené à ce texte de Luc 8.17 disant :

Car il n’y a rien de caché qui ne se découvre, rien de secret qui ne finisse par être connu et ne vienne au grand jour.

Ce verset est une réalité. Même certains criminels ayant gardé secret très longtemps leurs actes, finissent, ne serait-ce que par remords, par avouer leurs mauvaises actions et se repentir.

Qu’en est-il de nous vis-à-vis de notre prochain et de notre Dieu ?

Ne nous arrivent-ils pas de cacher à Dieu nos fautes, nos erreurs ?

Dans le livre de Deutéronome 29.28 ou 29 (selon la traduction) il est dit : 

Les choses cachées sont à Yahweh, notre Dieu ; les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants, à jamais…

Que comprendre donc, doivent elles être cachées ou révélées ?

Ma compréhension du texte est celle-ci :

Quand nous faisons ces actes que nous cachons aux autres, ils ne le sont pas aux yeux de Dieu. Mais quand nous les révélons, ils sont pour notre bien être à nous, mais aussi pour notre prochain.

Ne pratiquons donc pas ce que nous trouvons de répréhensible chez les brigands, voleurs et politiciens, mais recherchons la paix avec notre Dieu et nos semblables.