Se lamenter
Quoi de plus normal dirons-nous que de se lamenter, de gémir, de se plaindre quand nous sommes oppressés, affamés ou en difficulté ou encore quand nous ne voyons aucune amélioration ou réponse à nos besoins.
Est-ce un caprice de notre part ou vraiment un besoin devant être satisfait ?
J’ai ainsi vu le fonctionnement d’un bébé ou d’un enfant pleurant ou réclamant à ses parents réponse à ses besoins et insistant jusqu’à parfois la lassitude de ses derniers.
Ne faisons-nous pas également ainsi envers Le Créateur ?
Dans le livre des Nombres 11.1, Dieu s’insurge contre cette attitude de plainte ou de murmure. Il est écrit :
Or le peuple élevait une lamentation mauvaise aux oreilles de Yahvé, et Yahvé l’entendit. Sa colère s’enflamma et le feu de Yahvé s’alluma chez eux : il dévorait une extrémité du camp.
Je me suis rendu ainsi compte que l’Éternel n’apprécie pas nos lamentations et j‘ai cherché à comprendre le pourquoi de Sa désapprobation.
Ce qui m’a été montré, c’est qu’en nous lamentant, en nous plaignant, nous exprimons ouvertement à dieu, notre manque de confiance en Son Amour, en Lui. Si nous sommes convaincus qu’Il est à nos côtés, qu’Il prend soin de nous, nous n’aurons pas à nous plaindre ou à gémir, mais nous aurons la certitude, qu’Il procède déjà à la mise en place de Son plan pour répondre à notre attente.
De ma réflexion sur le sujet, deux hommes m’ont été présenté :
- Mon ami Job. Dans tous les malheurs qui l’ont frappé, il est dit qu’il bénit le nom de l’Éternel et qu’il ne Lui fit aucun reproche. (Cf. Job 1.22)
- Jésus. Dans sa prière au Père, il dit : « Mon Père, si c’est possible que cette coupe s’éloigne de moi. Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Cf. Matthieu 26.39)
Ces deux hommes, sont restés silencieux face à l’adversité, la souffrance et la dureté de l’épreuve qu’ils enduraient, mais ils ont plutôt mis toute leur confiance en l’action divine, se soumettant à la volonté du Père.
Apprenons également à ne pas réveiller la colère de Dieu, par nos plaintes et lamentations incessantes. Ce que nous recommande toutefois l’apôtre Paul dans son épitre aux Philippiens 4.6 c’est :
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Faisons, même au moment les plus difficiles de nos épreuves, remonter à Dieu nos prières et nos supplications. Non pas de lamentations ou des plaintes, mais des prières et des supplications accompagnées d’actions de grâce, de remerciement.
Nombres 11.1