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S’entendre

La complicité est par définition le fait de s’entendre pour accomplir un délit ou un crime. Mais on comprend aussi par complicité une entente, en vue d’accomplir toute action par deux ou plusieurs personnes. 

Ainsi, la plupart du temps, on considère la complicité pour réaliser un méfait. On parle généralement de complicité de meurtre ou de vol et d’un point de vue judiciaire, on dit qu’il s’agit d’association de malfaiteur.

Le texte de 1 Timothée 5.22 nous invite à prendre nos précautions quant à certaines pratiques qui peuvent nous rendre complices des personnes sur lesquelles nous nous appuyons. Paul dit ceci :

N’impose trop vite les mains à personne, et n’aie pas de part aux péchés d’autrui ; toi-même, garde-toi pur.

L’humain que nous sommes avons un regard qui n’est fixé que sur le paraître, ce que nous voyons des hommes sans pour autant connaitre le passé, les secrets de ces personnes. Nous pouvons ainsi, sans le savoir, nous rendre complice des actions délictueuses de ces personnes.

La fin du verset nous invite à nous garder pur.

Mais la complicité, peut-elle n’être que pour des délits ou des mauvaises actions ?

Ne pouvons-nous pas nous entendre pour réaliser de bonnes actions ?

Les êtres humains, grâce à la fraternité et l’unité, savent se mettre ensemble pour réaliser des œuvres grandioses telles que la construction de monuments qui dépasse notre imagination, ou encore pour se retrouver et apporter des solutions aux besoins des plus faibles et démunis.

On rencontre aussi, dans les couples, une complicité qui certainement est liée aux nombres d’années passées conjointement où l’on a appris à se connaitre. Les interactions dans le couple deviennent plus simple et quand ils doivent affronter une difficulté, ils peuvent tous deux s’entendre sur une décision qui sera commune.

De même, dans une entreprise, s’il y a une complicité, une entente entre l’équipe dirigeante et le personnel, les projets seront bien plus facilement réalisables que si chacun fonctionne à contre-courant des positions de l’autre.

Si l’apôtre Paul nous pousse à prendre des précautions quant à nos fréquentations, c’est de manière à ne pas nous laisser entrainer dans des alliances qui seraient en opposition avec la volonté de Dieu.

En parlant de Dieu, avons-nous mis en place une alliance avec Lui ?

Cette alliance, nous conduit-elle à une complicité totale comme ça l’est dans le couple ?

Si être complice est généralement vu pour des actions délictuelles, condamnable, notre alliance avec Dieu, nous amène à mettre en place une entente qui nous permettra de nous élever vers Lui. Il en est de même dans une entreprise, ou dans n’importe quel domaine, si l’on s’allie à des personnes peu scrupuleuses, nos actions et décisions ne seront plus vers l’élévation, la réussite, mais dans la même orientation que celui avec qui nous nous sommes alliés.

C’est probablement pour cela que le proverbe dit : 

Dis-moi, qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es.

Quelles sont nos fréquentations ?

Avec qui, nous sommes-nous associés ?

Avons-nous traité alliance avec Dieu ?

Cette alliance donne-t-elle lieu à une complicité entre Lui et nous ?

Nous amène-t-elle à une élévation ?

Toutes ces interrogations sont là, pour que nous puissions nous remettre en question. Elles doivent nous aider à faire un point sur notre vie passée et présente afin de nous projeter dans une orientation, une élévation de notre être, de notre âme, voire nous permettre de nous repositionner dans notre relation avec Dieu et les autres.

Nous avons le choix.

1 Timothée 5.22