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Seulement par grâce

 

« Voilà ma façon de ne pas mépriser la générosité de Dieu. Car si l’on devient juste à partir de la Loi, Jésus est mort pour rien! »

Galates 2.21

Qu’est-ce qu’une grâce ?

A qui fait-on grâce ?

La définition qui est faite de la grâce est celle-ci :

C’est une faveur, une disposition bienveillante d’une personne à l’égard d’une autre personne.

Mais la grâce est aussi connue comme étant une remise partielle ou totale d’une peine par le chef de l’état.

La grâce est donc offerte par un gouvernant à un de ses sujets pour l’épargner généralement d’une peine capitale.

On parle le plus souvent de grâce présidentielle dans le contexte de notre république française.

Les anciens présidents avaient pour habitude, lors de la fête nationale de faire grâce à certains condamnés, les libérant de leurs peines.

Quel est notre faute ?

De quoi sommes nous accusés ?

Quelle est la loi qui pourrait nous justifier ?

Dans l’ancienne alliance, Dieu par l’intermédiaire de Son serviteur Moïse lui avait transmis un certains nombre de lois, de règles et de coutumes devant être appliquées à la lettre par Ses sujets, Son peuple choisi.

Les enfants descendant d’Israël, ont tous été assujetti à ces lois et ordonnances, jusqu’à ce jour, du moins pour certain.

Moïse le Patriarche, avait reçu de Dieu la mission de leurs enseigner celles-ci.

On trouve cela écrit dans le livre de Deutéronome 4.44,45 :

Voici la loi que Moïse présenta aux Israélites.
Ce sont les préceptes, les lois et les ordonnances que Moïse enseigna aux Israélites lors de leur sortie d’Égypte.

On trouve dans le livre de l’Exode et du Deutéronome l’ensemble de ces lois et ordonnances devant être appliquées. La plus connu de ces lois est celle transmise, directement par Dieu à Moïse et qui selon les écritures ont été gravées sur des tables de pierre du doigt même de Dieu.

Avons-nous reçu ces enseignements ?

Les mettons-nous en pratiques ?

Sont-elles toutes appliquées ?

Personnellement, J’ai mené cette réflexion sur la Loi des Dix Commandements donnés par Dieu au Mont Sinaï. Et Je me suis interrogé commandement par commandement sur celles que j’appliquais.

Je vous invite donc à faire comme moi cette exercice :

  • Tu n’auras pas d’autre Dieu que Moi. Exode 20.3

⇒ Je ne te donne pas la première place dans ma vie. Je fais passer mes loisirs et plaisirs avant Toi.

  • Tu ne feras pas de statue à l’image des choses qui sont là-haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux sous la terre.
    Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas Exode 20.4,5

⇒ Je ne me prosterne pas devant des représentations de Dieu ou des anges, mais à certains artistes, je voue une admiration qui s’apparente à de l’idolatrie.

  • Tu ne feras pas un mauvais usage du nom de Yahvé ton Dieu

⇒ Je jure Te servir, mais il m’arrive d’utiliser des expression humaine telle « Aïe, Mon Dieu »

  • Souviens-toi du jour du sabbat et sanctifie-le

⇒ Je suis heureux d’avoir un week-end sur deux jours, mais Je ne Te donne pas un jour qui te sois consacré

  • Entoure d’égards ton père et ta mère

⇒ Là aussi, c’est quelque chose qu’il semble être facile à faire, mais une fois que j’ai mon autonomie et mon indépendance, Je néglige ceux que Tu as mis comme repère.

  • Tu ne tueras pas

⇒ Je reconnais n’avoir encore pas tuer de manière physique mon prochain, mais par moment mes attitudes, mes moqueries, mon dédain d’autrui sont aussi des sortes de crimes.

  • Tu ne commettras pas d’adultère

⇒ Oh, ça c’est difficile. J’ai pensé un instant que c’était à ma porté, mais tes paroles dans les évangiles faisant apparaître que porter le regard sur la femme de l’autre est déjà un adultère, me disqualifie.

  • Tu ne voleras pas

⇒ Là aussi, Je m’imaginais ne pas avoir voler, mon voisin, mon prochain, mais quand je trompe mon employeur, les institutions, l’état ne payant pas mes impots, mes amendes, c’est du vol.

  • Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

⇒ Même si Je ne condamne pas injustement mon prochain, il m’arrive de mentir, pour me protéger et cela implique que se soit mon prochain qui soit accusé à tors.

  • Tu ne resteras pas à désirer rien qui n’appartienne à ton prochain.

⇒ Quand Je vois la grande maison, qu’à Mon prochain, quand Je vois Sa belle voiture, Sa situation dans la société, oui, Je convoite sa situation

Nous venons de voir en quelques exemples, que nous n’arrivons pas à appliquer la loi de Dieu.

Aux yeux des hommes, oui, nous appliquons tout cela, parfois même excessivement, mais nous ne pouvons tromper le regard que Dieu à sur nos agissements.

A quoi donc nous servent donc ces lois ?

Nous n’avons pourtant évoqué qu’une partie infime de toutes les lois et règles que notre Dieu nous a donner.

On pourrait se dire, que Dieu sait que nous ne pouvons observer toutes ces lois et ordonnances.

Mais quel est son interêt à nous les donner ?

Il y a une chose qui est claire, qu’il ne nous faut pas oublier : 

C’est l’Amour inconditionnel qu’Il a pour nous.

Mon analyse est la suivante et n’engage que Moi.

Ces lois et ordonnance nous ont été données pour que nous puissions reconnaitre que rien de ce que nous ferions ne pourra nous justifier à Ses yeux. Même si, nous arrivions à appliquer ne serait-ce que ces dix commandements, nous ne pourrions être vu comme juste à Ses yeux.

C’est dans ce sens que l’Apotre Paul dit en Galates 2.21

C’est la grâce de Dieu qui nous rend juste.

Ni la loi, ni son application, mais Le Salut par grâce de Dieu, par l’oeuvre de Son Fils qui nous rend juste.

Pour terminer notre étude, lisons ce que nous déclare les écritures au sujet d’Abraham et de sa justification :

Car si Abraham a été justifié sur le principe des œuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas relativement à Dieu ;
car que dit l’écriture ? Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice. Romains 4.2,3

Si l’on s’y tient, ce n’est pas la loi qui permit à Abraham d’être déclaré par Dieu comme juste, mais c’est Sa croyance en la Parole de Dieu, en les Promesses de Dieu qui a fait de Lui un homme juste.

Un autre exemple qui me vient à l’esprit, celui du cruxifié avec Jésus sur la croix. 

En Luc 23.39-43, il question d’un des deux malfaiteurs sur la croix qui reconnais en Jésus le Fils de Dieu et Lui demande de se souvenir quand Il sera dans son Royaume.

La réponse de Jésus est assez claire : 

En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.

Cet homme était-il juste ?

Non puisqu’il était pendu au bois avec Jésus pour ses fautes et ses crimes commis, mais c’est par la foi en le Salut par le Messie, qu’il a été déclaré digne d’être dans le paradis.

Mais chers amis, nous avons ici un enseignement très important à recevoir :

  • Notre application de la loi ne fera jamais de nous des justes aux yeux de Dieu, mais c’est la Foi en Sa Parole, en Ses promesses qui à Son regard, nous justifie.
  • Nous ne pouvons aucunement déclarer  quelconque personne ni juste ni condamné par notre seul regard, nous ne connaissons pas le regard, que Le Père Fidèle, Bon et aimant, a sur le coeur de celui-ci. Dieu est le seul à le déclarer comme étant Juste.

Interrogeons-nous donc individuellement.

Portons un regard critique sur notre situation de pécheur, de condamné par la Loi. 

Et humilions-nous au pieds du Seigneur Jésus qui nous offre le Salut non pas par nos oeuvres bonnes, mais par la Foi que nous mettons en notre Dieu.