Quand il s’agit d’obéissance, on prend souvent en exemple celui de l’enfant face à la tentation du pot de confiture. Bien évidement, si l’enfant n’aime pas la confiture, il aura n’aura aucun mal à se détourner du pot et pourra aisément résister à la tentation d’y toucher. Mais si cet enfant aime la confiture et que ce pot est devant ou pas ses yeux, dès qu’il passera devant ou y pensera, il y touchera.

Résister à la tentation d’une chose pour laquelle on ne porte aune attention, aucun intérêt est facile, mais dès que le désire se trouve en nous, il nous est très compliqué de s’en séparer.

Je reprends l’exemple de cet enfant qui n’aime pas la confiture, s’il goute un jour à cette confiture et la trouve agréable et bonne, il aura du mal la foi suivante à résister.

Quel est notre attitude face à la tentation ?

Arrivons-nous à suivre les directives et les lois de Dieu malgré nos envies ?

Comme l’enfant, la plupart du temps, nous sommes confrontés à l’obéissance aux directives divines qui sont en oppositions avec nos désirs, notre volonté.

Comme je dis souvent, en revenant sur la désobéissance de l’homme au commencement, beaucoup d’entre nous sont très critique sur le fait qu’Adam et Eve ait désobéi à cette simple ordonnance : « Tu n’y toucheras point » (Cf. Genèse 3).

Mais en nous interrogeant nous même, ne faisons-nous pas les mêmes choses ?

Remarquez comment il nous est difficile de résister à certaines directives divines simples. Nous avons déjà eu à échanger sur la quantité d’ordonnances et de lois que le Créateur nous a donné et que celles-ci se sont résumées à deux principales, l’Amour pour Dieu et l’Amour pour le prochain (Cf. Matthieu 22.36-39).

Il nous arrive de vouloir trouver des circonstances atténuantes ou des explications pour nous permettre de passer outre les ordonnances du Créateur. Nous trouvons le moyen de justifier notre volonté par toutes sortes d’explications et de raisonnements parfois même scientifiques pour motiver notre désobéissance.

L’Éternel en est conscient. Il nous a permis d’avoir accès au salut par Jésus pour nous apporter le pardon de nos fautes. Mais s’il nous offre le salut, il n’empêche que nous sommes tout aussi coupables que nos premiers parents qui ont mangé le fruit défendu. Comme eux, nous avons la possibilité d’échapper par la repentance à la mort éternelle.

Mais ce que notre Dieu désire, c’est avant tout que nous Lui obéissions, c’est que Sa volonté, Ses voies, Ses ordonnances soient appliquées. Nous ne comprenons pas encore pourquoi, mais Lui connait notre avenir. Notre vision limitée des choses présentes, nous empêchent de voir les conséquences, les incidences sur Son plan et les mesures qu’Il doit mettre en œuvre pour rattraper notre désobéissance. Comme l’enfant qui mange le pot de confiture et que les parents, devant faire une pâtisserie doivent racheter un pot, Lui aussi, à chacune de nos désobéissances, doit procéder au rachat par son Fils de notre âme.

Ce que Le Seigneur souhaite pour nous, c’est notre bien. Il nous dit dans Sa parole, d’obéir à Ses directives pour avoir la réussite dans nos projets.

Il dit ceci en 1 Rois 2.3 :

Observez tout ce que le Seigneur, votre Dieu, vous a commandé. Marchez dans ses voies, gardez ses cérémonies, ses préceptes, ses ordonnances et ses lois, selon qu’il est écrit dans la loi de Moïse ; afin que tout ce que vous avez à faire et tout ce que vous entreprendrez, vous le fassiez avec sagesse.

Désirons, souhaitons sincèrement nous soumettre à Sa volonté, à Ses plans pour notre vie. Ne recherchons plus à simplement désobéir pour faire notre volonté ou obéir par obligation, mais demandons-Lui de nous aider à rentrer dans Sa vision, dans l’obéissance à Ses ordonnances et qu’Il nous transforme afin de mettre en pratique par son Esprit, Ses lois qui sont bonnes pour nous.