S’il y a ces derniers temps un mot que j’entends fréquemment, c’est : laïcité. Dès que l’on souhaite éviter de parler de Dieu, on parle de laïcité prétextant le fait que l’on soit dans la République.

Je me suis interrogé sur ce qu’est réellement la laïcité et la définition est celle-ci :

Principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse.

S’il est indéniable que la séparation a été faite et se doit de l’être, j’ai voulu comprendre en profondeur les contours de cette séparation. Sur le site gouvernement.fr le comité interministériel sur la laïcité donne les précisions suivantes :

La laïcité garantit la liberté de conscience.

De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l’ordre public.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions.

La laïcité est donc pour celui qui croit en Dieu comme celui qui ne croit pas en Lui de pouvoir s’exprimer dans la limite du respect de l’ordre public.

Pourquoi alors, vouloir empêcher de parler de sa croyance ?

Nous en avons déjà parlé, l’homme, dans sa volonté de rejeter Dieu et son existence, ne veut plus entendre parler de Lui. Par contre, dès que l’opportunité lui est donnée de parler de science ou de thèse niant son existence, on peut l’évoquer librement. 

Quel est notre positionnement dans ces moments de trouble et de rejet de Dieu ?

Comment se porte notre foi ?

Le chapitre 11 de la lettre de Paul aux Hébreux est connu pour parler de la foi des hommes et femmes de l’histoire du peuple d’Israël. Ce sont des exemples, qui doivent nous permettre de raffermir notre foi en ce Dieu que nous ne voyons pas, mais qui existe réellement. Ainsi, en Hébreux 11.27, il nous est dit en parlant de Moïse :

Par la foi, il quitta l’Égypte, n’ayant point craint la fureur du Roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible.

La foi de Moïse était comparable à celle d’un homme ayant une croyance en l’existence de Son Dieu si forte qu’il agissait, comme s’il voyait Le Dieu invisible.

Notre foi, à nous, est fortement éprouvée par nos dirigeants, nos patrons, nos gouvernants et parfois même par nos familles. Mais avec l’exemple de ces hommes et femmes du peuple élu par Dieu, notamment celui de Moïse, nous donne des éléments pour nous convaincre, de la réalité de Son existence. C’est à nous maintenant de faire notre acte de foi et de partager non plus les expériences des hommes de la bible, mais nos propres expériences.

Si la société ne nous permet pas d’exprimer nos croyances religieuses, elle ne peut empêcher le fait que Dieu soit bien visible pour nous par la réalité de nos expériences avec Lui.

Hébreux 11.27