Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour corriger dans la justice.
2 Timothée 3.16
Version Lausanne
Un nom pas comme les autres
Nous avons pris en considération, dans notre réflexion d’hier, l’importance qui nous est presque qu’imposer de graver sur notre cœur l’Esprit de Dieu.
Il est le gage de notre appartenance à Dieu et de notre soumission à La volonté de notre Père Céleste.
Il m’a été donné de m’intéresser à cette entité dont Il est parlé dans les écritures, mais de manière différente.
J’écoutais sur l’un des réseaux dits sociaux parler du nom de Dieu qui était particulier.
Les écrits au sujet de Yahweh parlent de particularité à laquelle je n’avais jamais prêté attention.
Ils écrivent et disent ceci :
Mais les érudits et les rabbins ont noté que les lettres YHWH représentent des sons respiratoires, ou des consonnes aspirées. Lorsqu’elles sont prononcées sans voyelles intervenantes, ça ressemble en fait à une respiration. YH (inspirez) : WH (expirez).
Aviez-vous déjà considéré que nos prières étaient des soupirs à Dieu ?
C’est pourtant précisément ce que nous disent les écrits de l’apôtre Paul de manière différente dans son épitre à son fils spirituel, Timothée. Il déclare :
2 Timothée 3.16,17
Toute Écriture qui est inspirée de Dieu, est utile pour instruire, pour reprendre, pour corriger, et pour conduire à la piété et à la justice afin que l’homme de Dieu soit parfait, étant propre et parfaitement préparé à tout bien.
Version Lemaîstre de Sacy
Selon les enseignements donnés par les rabbins et les érudits, on pourrait dire que les écritures sont des successions d’inspirations et expirations afin que l’homme soit parfait.
Non satisfait de cette lumière qui m’a été donnée, j’ai voulu voir dans divers passages ce qui pourrait confirmer cette particularité du nom de Dieu, faisant de Lui un nom pas comme les autres.
Si nous remontons à la création, il nous est dit :
Genèse 2.7
L’Éternel Dieu forma l’homme de poussière de la terre et lui souffla dans les narines le souffle de la vie, ainsi l’homme devint un être animé.
Version Samuel Cahen
On peut ici dire que pour que l’homme prenne vie, il se doit d’inspirer ce qui sort de la bouche de Dieu. Et ce qui sort de la bouche de Dieu est soit Souffle de vie, mais aussi parole qui fini par être écrite et nous a donné les écritures que nous utilisons pour nos réflexions.
Mais si nous connaissons la parole, savons-nous inspirer et expirer Dieu ?
Si nous avons parlé de l’inspiration qui permet à l’homme de vivre, l’expiration, elle ne peut être pour Dieu qu’au travers de Son Esprit-Saint duquel il est écrit dans la Parole de Dieu :
Romains 8.26,27
De même aussi, l’Esprit vient en aide à notre faiblesse. Car nous ne savons pas ce que nous devons demander, pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables.
Et Celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.
Version Synodale
C’est donc par l’Esprit de Dieu que nous pouvons continuer d’inspirer pour recevoir la Parole de Dieu et expirer pour Lui adresser nos désirs et besoins.
Hier, j’ai eu à partager une double tristesse quant au deuil qui touchait deux collègues. Deux femmes de prières, investies dans leurs communautés, mais pour lesquelles, Dieu a choisi de rappeler Son Esprit. Il est toujours difficile dans ces moments de se réjouir du départ ou encore du rappel à Dieu de nos proches, mais nous avons cette promesse que l’Ecclésiaste nous donne pour nous accompagner et garder intacte notre foi dans le plan de Dieu. Il dit :
Ecclésiaste 12.7
Que la poussière retourne à la poussière, redevenant ce qu’elle était, et que l’esprit remonte à Dieu qui l’a donné.
Version Bible du Rabbinat français
Ainsi donc c’est par l’Esprit de Dieu que nous existons, que nous vivons, sans l’Esprit de Dieu, Il n’y a donc plus aucun contact entre l’homme et Dieu. Ne reste donc que la chair qui se décompose et retourne à la poussière. Mais là, plus de respiration, plus d’inspiration. S’il y a en effet expiration lors de la mort, c’est pour que retourne à Dieu Son Esprit qu’Il avait mis dans la chair pour que l’homme puisse communiquer avec Lui.