Ioasch était âgé de sept ans quand il devint roi ; il régna quarante ans à Ierouschalaïme ; le nom de sa mère était Tsibia, de Beer-Scheba.
2 Chroniques 24.1
Version Samuel Cahen
Un règne de quarante ans
Nous continuons nos réflexions relatives à l’utilisation de Dieu de jeunes ouvriers. Depuis deux jours, nous avons eu l’occasion de parler de Daniel et de ces compagnons, Hanania, Mischaël et Azaria qui eurent chacun à être éprouvé dans leur foi par rapport à leurs croyances et foi en Dieu.
On peut toujours se dire qu’un enfant de sept ans n’aura jamais la confiance de ses ainés pour diriger un pays et encore moins un royaume.
Quelle importance donnons-nous à de si jeunes enfants ?
Sommes-nous en mesure de suivre leurs directives ou nous rebellons-nous contre eux ?
Nous avons, en qualité d’adulte, du mal à suivre naturellement les conseils de ces jeunes enfants et il nous arrive parfois même à dire ceci :
Que peut-il bien connaitre à la vie ?
C’est là que se trouve toute la différence, entre l’enfant qui est dirigé, qui est choisi par Dieu pour accomplir une mission et celle d’un enfant qui ne l’est pas.
Aujourd’hui, l’enfant sur lequel se porte notre réflexion est le jeune Joas. Dans le livre des Chroniques, il est dit qu’il a été désigné comme monarque à l’âge de sept ans. On peut difficilement comprendre qu’un jeune de cet âge puisse avoir une telle responsabilité, celle de gouverner un peuple d’adulte qui parfois ont la nuque raide.
Il est ainsi dit :
2 Chroniques 24.1,2
Joas était âgé de sept ans quand il régna, et il régna quarante ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Tsibia, de Béer-schéba.
Joas fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel tous les jours de Joïada, le sacrificateur.
Version Lausanne
Remarquons bien que le texte dit, qu’il fit ce qui est droit aux yeux de Dieu, tous les jours du sacrificateur Joïada.
En d’autre terme, Joas était dans l’écoute et surtout l’application des directives de Dieu transmises par le prêtre. Il est dit d’ailleurs que l’une de ses premières missions fut de restaurer la maison du Seigneur.
Mais comme nous le disions à l’instant, il est dit que les lévites ne se précipitèrent point. Il est écrit :
2 Chroniques 24.5
Il assembla donc les sacrificateurs et les Lévites, et leur dit : Allez par les villes de Juda, et amassez de l’argent par tout Israël, pour réparer la maison de votre Dieu d’année en année, et hâtez cette affaire. Mais les Lévites ne se hâtèrent point.
Version Ostervald
Je me suis immédiatement interrogé afin de comprendre, si le refus d’obéir était lié à l’âge du jeune roi ou si c’était une démarche délibérée de s’opposer à Dieu.
Quand des hommes de Dieu, prophète, prêtre, pasteur, nous donnent des directives, leur obéissons-nous ?
Comment pouvons-nous savoir si cela vient de l’homme ou de Dieu ?
Notre nature humaine peut clairement nous amener à douter des directives des hommes d’églises. Pourtant, nous avons dans les écritures cette information que le Seigneur nous donne. Il dit ceci :
Matthieu 7.15-16
Gardez- vous des faux prophètes: ils viennent à vous sous la peau de brebis, mais au dedans, ce sont des loups ravissants.
Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
Version Oltramare
Ces hommes qui avaient reçu les directives de Joas, savaient pertinemment que ce n’était pas de son propre chef qu’il avait pris cette décision de réparer le Temple.
De plus, ils étaient bien placés pour le savoir, puisqu’ils entretenaient la demeure du Seigneur.
La question que l’on peut se poser est celle-ci :
Avaient-ils réellement une volonté de nettoyer et de rafraichir la demeure du Tout-Puissant ?
Il n’est simple de répondre à cette question, mais une chose est claire, c’est que la volonté était du côté du jeune souverain et pas du côté des prêtres. Le récit nous donne une indication qui doit nous amener à réfléchir à notre manière de réagir quand nous nous trouvons face à ces refus de représentant du clergé.
Il est dit :
2 Chroniques 24.12,13
Et le roi et Jehoïada le donnaient à ceux qui faisaient l’ouvrage du service de la maison de l’Éternel, et ceux-ci prenaient à gage des tailleurs de pierres et des charpentiers pour restaurer la maison de l’Éternel, et aussi des ouvriers en fer et en airain pour réparer la maison de l’Éternel.
Et ceux qui faisaient l’ouvrage travaillèrent, et l’œuvre de restauration se fit par leur moyen, et ils rétablirent la maison de Dieu en son état, et la consolidèrent.
Version Darby
Le roi Joas et le Sacrificateur Jehoïada ont pris en main le chantier de la réparation de la demeure du Seigneur et l’amenèrent jusqu’à la fin.
Nous avons, nous aussi, la reconstruction de la demeure du Seigneur à entamer. Les dirigeants peuvent nous entrainer dans cette volonté de ne pas y travailler et de le maintenir dans l’état qui est le sien.
Mais notre Souverain Sacrificateur Jésus est venu pour nous aider à reconstruire ce temple que nous sommes et en qui est hébergé l’Esprit du Seigneur.
Ne nous laissons pas écarter de notre but, notre mission, mais focalisons-nous sur notre Seigneur afin que notre corps puisse recevoir en la rénovation qui se doit d’être réalisé.