Il y a dans la vie de l’homme de nombreuses situations avec lesquelles il est en désaccord. Mais ce que nous faisons, ce que nous avons pour règle de vie, ne l’est pas forcément pour l’autre.

Comment réagir dans ces situations ?

Devons-nous allez à la confrontation avec les autres ?

Certaines personnes disent que la différence des être humains est leurs forces. Je ne sais pas d’où vient également la nécessité pour l’homme de chercher à être l’égal de son prochain, au point de renoncer parfois à ses propres valeurs. On peut avancer, ensemble selon moi, tout en ayant des divergences d’opinions.

Est-ce vraiment ça, la tolérance ?

Le dictionnaire définit la tolérance comme étant :

Le fait d’admettre avec une certaine passivité, avec condescendance parfois, ce que l’on aurait le pouvoir d’interdire, le droit d’empêcher.

La tolérance nous pousse à renoncer à des principes que l’on devrait interdire. 

Mais pouvons-nous interdire à l’autre ce que l’on s’interdit de faire ?

Le danger avec la tolérance, c’est l’acceptation de fait qui devrait naturellement être proscrit. Un dirigeant d’église disait, concernant la tolérance, qu’il lui était difficile d’exprimer de la tolérance vis-à-vis de ceux qui avaient des pratiques incestueuses ou pédophiles.

On ne peut en effet tolérer de tels actes. 

Comment donc vivre avec ceux qui les pratiques ?

La bienveillance selon le dictionnaire est :

Une affection qui nous porte à désirer le bonheur de l’autre.

Ne pouvant nous permettre de tolérer les comportements et attitudes de l’autre, ne pouvant lui imposer, lui interdire le changement d’attitude par respect pour sa liberté, il ne nous reste qu’à désirer son bonheur et sa transformation.

Dans son livre aux Romains, l’apôtre Paul nous parlant de la bonté et la tolérance de Dieu, nous invite à effectuer un changement radical. Il dit : 

Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?

Non certes !

Mais plutôt, que Dieu soit reconnu véridique et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois reconnu juste dans tes paroles et que tu triomphes quand on te juge. Romains 2.4

Paul dans ce passage des écritures nous pousse d’une part à reconnaitre la patience et l’Amour de Dieu. Lui qui a le pouvoir de nous interdire, nous empêcher de faire ce qui est mal et qui ne lui fait pas plaisir.

Selon ce texte, ce que Dieu attend de nous, c’est notre repentance, notre changement d’attitude, que nous soyons vrais, nous qui péchons et que nous exercions de la bienveillance et non plus de la tolérance envers ceux qui pratique le mal.

Exerçons-nous donc à la pratique de la bienveillance et de la repentance afin de ne point abuser de la longanimité du Créateur.

Romains 2.4