C’est une joie immense qui se lit dans les yeux des parents à la naissance. Mais c’est aussi un regard et un visage joyeux que l’on trouve chez les proches, parents et amis de ce nouveau-né.

Je n’ai jamais vu à une naissance un visage attristé à la naissance, mais toujours un émerveillement en regardant ou en ayant connaissance de la naissance d’un fils, d’une fille ou encore des deux.

Par contre, à l’opposé, rare sont les fois où un décès ne produise en celui qui reçoit la nouvelle tristesse ou peine.

Nous avons beau savoir, que cela fait partie du cycle de l’existence de l’homme, il n’empêche que la mort d’une personne, proche ou connaissance, engendre pleurs et tristesse.

Que la personne ait été bonne durant sa vie ou mauvaise, ceux qui ont partagé sa vie, ressente toujours une tristesse et un départ douloureux.

L’Ecclésiaste nous donne dans son livre une indication de sagesse concernant la vie de l’homme et nous dit :

Un temps pour enfanter, un temps pour mourir. Un temps pour planter, un temps pour extirper le plant. Ecclésiaste 3.2

La vie et la mort sont liées à l’homme, quels que soient son rang social et sa situation familiale. Que l’on ait beaucoup d’enfant, que l’on soit riche, que l’on soit pauvre, nous venons à la vie sans l’avoir désiré et nous quittons le monde des vivants un jour ou l’autre.

Ce qu’il y a d’intéressant dans ce texte, c’est le fait que la comparaison est faite entre l’homme et ce qui a été planté.

Un temps pour naître, un temps pour planter en opposition avec un temps pour mourir et un temps pour arracher ce qui a été planter.

L’homme ou la plante, n’est pas maitre du jour où ils feront partie de l’existence terrestre ni de jour où ils n’en feront plus partie.

Et l’humanité, qui vit ses derniers jours, tend à réduire le jour des hommes. Ainsi, des maladies sont créées, des guerres sont déclarées et tout est fait pour que la durée de vie soit réduite. J’entendais hier dire que le nombre de morts de bébés sur les premiers jours de sa vie avait fortement augmenté.

L’homme serait-il en train de mettre en œuvre tout pour réduire le nombre d’être vivant ?

Que faisons-nous de la joie ressentie et de l’amour exprimé à la naissance ?

L’homme n’a pas été créé par Le Divin pour être ni se réjouir de la tristesse ou de la mort, mais plutôt pour qu’il soit heureux.

Faisons donc chacun de nous, individuellement, les efforts nécessaires, pour que cette joie, cet Amour soit déversé autour de nous à chaque instant de notre vie. La perte d’un être, d’une connaissance, d’un parent sans avoir passé du temps avec lui, sans avoir exprimé de l’Amour, de l’affection, entraine des regrets qui ne peuvent être compensés que difficilement après son départ.

Chérissons nos proches, nous ne savons à quel moment, eux et nous, seront arrachés à la terre.

Faisons de chaque jour, une réjouissance comme au jour de notre naissance. Et quand bien même les difficultés de notre passage sur cette Terre chercheraient à nous attrister, gardons l’espoir et la joie d’avoir un Ami à nos côtés en permanence qui prend soin de nous.

Ecclésiaste 3.2