Je regarde l’image de ce jeune devant être confronté aux représailles de ces parents. On ne nait pas parfait, mais quand nous avons fauté, nous avons une culpabilité sur le dos qui nous empêche de voir sereinement nos lendemains.

Je me revois, attendant la correction liée à l’erreur commise et n’attendant qu’une seule chose, que la correction se termine rapidement.

Avec beaucoup de recul et l’âge aidant, je me dis où était l’Amour dans tout cela ?

Mes parents avaient-ils de l’Amour pour moi en me corrigeant ?

S’ils ne me corrigeaient pas, était-ce ça aimer son enfant ?

Une chose est certaine, enfant, nous percevons nos corrections, nos réprimandes comme étant une limitation dans notre liberté.

Je reconnais encore que tout grand, lorsque l’on nous fixe des limites de choses à faire et ne pas faire, cela correspond toujours dans notre esprit à sorte de privation de notre liberté.

Qu’en est-il de la peur ?

Pourquoi avons-nous peur ?

Adulte, craignons-nous encore la correction et les représailles ?

Malheureusement, même en n’étant pas sous le regard de nos parents et soumis à leurs punitions, nous avons de nombreuses peurs.

Pour les uns, ce sera un insecte, pour d’autre de s’engager dans une nouvelle orientation professionnelle, ou encore de faire du saut à l’élastique.

Toutes ces craintes ont-elles lieu d’être ?

J’ai constaté que même certains enfants de Dieu, fidèles et croyants, se laisse dominer par leurs peurs.

Nous avons déjà eu une réflexion sur la peur l’an dernier. Et même Pierre, ainsi que les autres disciples, ont eu à plusieurs reprises, tout en étant avec Jésus, à être submergés par leurs peurs.

Nul doute qu’ils avaient reçu les enseignements dans les synagogues des écritures, notamment celui du Psaume 118.6

Si le Seigneur est pour moi, je n’ai pas peur, que peuvent-ils me faire ?

Dans ce psaume de louange à Dieu, l’auteur confirme avec certitude, qu’avec Dieu, il ne craint rien, pas même les hommes.

Un autre passage des écritures, confronte la peur et l’Amour.

Quel rapport peut-il y avoir entre la peur et l’Amour ?

Dans son épitre, Jean parle de cette confrontation de la peur et l’amour en disant ceci : 

Il n’y a pas de peur dans l’amour ; au contraire, l’amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition.

Celui qui éprouve de la peur n’est pas parfait dans l’amour. 1 Jean 4.18

Les disciples sur le bateau pendant la tempête, quelle était pour eux la punition attendue ?

De même, Pierre commençant à s’enfoncer dans l’eau eu, également, peur.

Si la peur de mourir est probablement la punition à laquelle ils souhaitaient échapper, ils ont par contre complètement occulté la présence du Fils de Dieu qui les aimait et les protégeait.

Pensons-nous à ces promesses de protections et surtout d’Amour quand la crainte s’empare de nous ?

Quand nos enfants font des erreurs, des bêtises, devant entraîner des punitions, leur transmettons-nous l’Amour avec ? 

Je vous invite à méditer sur les punitions que Le Créateur devrait nous infliger à chacune de nos désobéissances.

Voyons-nous l’Amour qu’Il nous envoie recevant nos confessions ?

Ne laissons donc pas la peur de la punition, de la sanction prendre le dessus sur le repentir, et sur l’Amour. L’Amour prime sur nos fautes. Plus de peur, plus de crainte, Notre Dieu est Amour et Il nous incite à l’être.

1 Jean 4.18