Dans notre vie, nous sommes sans arrêt soumis à des choix. J’ai pour coutume de dire que ces choix nous sont propres, quand bien même notre décision aurait été influencée par des arguments d’un tiers.

Une prophétesse écrit dans l’un de ses ouvrages, que Dieu a voulu créer ce monde pour que celui-ci soit offert à Son Fils. Ils ont donc créé ce monde ensemble afin que Son Fils puisse en jouir pleinement.

Prenant lecture de cette révélation, je comprends une chose que Le Créateur veut dans Son fonctionnement : c’est de nous y associer.

L’étude de la semaine dernière, rébellion céleste, nous montrait que Dieu avait mis une séparation dès de début de la création entre la Lumière, Le Fils et les ténèbres, Satan.

Il a créé le monde, pour que Son Fils, qui participe à la création, puisse en prendre possession. On peut alors comprendre que dans cette vision d’actes concertés et de monde créé, le Satan, soit jaloux et qu’il veuille, lui aussi, avoir sa part, son monde aussi.

Mais ce que nous pouvons retenir d’ores et déjà, c’est que notre Dieu veut nous associer au nouveau monde qu’Il prépare pour nous. Mais pour cela, nous devons faire un choix.

Les premiers à avoir été confrontés à ce choix sont Adam et Ève. En Genèse 2.16,17, Dieu donne une règle de conduite à l’homme pour qu’il puisse s’épanouir dans ce monde créé pour lui :

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.

Il ne s’agissait que d’une seule et unique règle de conduite. Ne pas manger d’un arbre parmi tant d’autres. Il n’est pas précisé, dans les écrits bibliques, le nombre de jours de résistance à la tentation d’Adam et Ève. Mais dans notre quotidien, nous savons comment, face à un interdit, on peut être tenté d’y succomber et de désobéir.

Comment s’est déroulée cette épreuve pour Adam et Ève ?

Pourquoi ont-ils choisi de manger de l’arbre ?

Pour le comprendre, remettons-nous dans le contexte du jardin. Le Satan, a vu que Dieu avait créé avec Son Fils le jardin d’Éden et en donna pleinement jouissance à un homme et sa femme, des créatures créées. S’il a pu être jaloux du privilège donné au Fils, à combien plus forte raison le serait-il pour l’homme et la femme.

Comment Satan a-t-il œuvré pour amener l’homme et sa femme à désobéir ?

On trouve le récit de cette désobéissance en Genèse 3.1-7 :

Le serpent, aussi créature de Dieu, s’adresse à la femme. Prenons juste un instant pour bien comprendre ce qui se passe dans le jardin.

Les commentateurs des écritures saintes décrivent le serpent, en effet, comme une créature créée par Dieu, dans une œuvre créatrice parfaite, donc ne pouvant être mauvais. Ce n’était en conséquence pas le serpent en lui-même qui était tentateur, mais l’être spirituel qui prenait possession de l’animal comme agent.

Ce dernier dit donc à la femme :

Est-ce que Dieu vous aurait dit de ne pas manger de tout arbre du jardin ? Genèse 3.1

Je le disais, précédemment, on ne sait pas combien de temps l’homme et la femme avait déjà pris possession du jardin et le nombre de fois où la femme et l’homme ont certainement eu à échanger et à résister à l’envie d’y gouter.

Ce qui suit dans le récit nous donne une autre indication pour que nous puissions mieux comprendre le processus de désobéissance aux commandements de Dieu.

La femme en Genèse 3.2,3 précise la règle divine :

Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez.

La femme, en répondant ainsi, avait toute la connaissance de la règle fixée.

Mais avait-elle toute la compréhension de l’interdit ?

Bien souvent, nous connaissons les règles, les interdits, mais nous cédons par envie de découvrir l’interdit.

Dans le cas d’Ève, que pouvait-elle connaitre de la mort ?

La mort lui était inconnue et relevait d’un concept spirituel puisque non matérialisée, qui ne pouvait être vue.

Satan, lui qui utilisait le serpent, connaissait probablement ce que représentait la mort. C’est bien pour cette raison qu’il poursuivit, en faisant part à la femme de ses connaissances.

Il lui dit : 

Vous ne mourrez nullement ; Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Genèse 3.4,5

N’avons-nous pas également, par soif de connaissance, envie de découvrir ce qui se passe derrière l’interdit ?

Ève ne connaissait pas ce qu’était la mort, c’est une première chose. Mais en plus, on lui fait miroiter qu’en désobéissant au Créateur, elle deviendrait semblable à Lui, comme Lui.

Elle voyait tous les jours, le côté parfait de la création de Dieu. Tout ce qu’Il avait fait était Très Bon. On peut comprendre que lui dire, qu’elle deviendra comme Le Créateur, ait pu susciter en elle ce désir d’y gouter.

N’est-ce pas aussi ce qui nous arrive quand nous avons le désir de voir ce qu’il y a derrière l’interdit ?

Mais si les versets suivants parlent du fruit qui était agréable et bon, leurs yeux se sont ouverts, ils ont eut connaissance de leur nudité. De ce fait, ils ont, selon la règle de Dieu aussi, hérité de la mort.

Pouvons-nous vivre avec cet héritage qu’est la mort ?

Pouvons-nous plaire à Dieu quand nos fautes sont présentes en nous ?

Le livre des Psaumes nous donne un aperçu quant à ces interrogations.

Il est dit :

Car il n’est plus fait mention de toi dans la mort :
Qui te louera dans le séjour des morts ? Psaumes 6.6

ou encore quand le psalmiste interroge l’Éternel et Lui dit :

Quel profit y aura-t-il en mon sang, si je descends dans la fosse ?

La poussière te loue-t-elle ?

Raconte-t-elle ta fidélité ? Psaumes 30.10

Il est clair, que si l’on part du principe que Dieu veut construire avec nous, ce n’est donc pas en héritant de la mort qu’Il le fera.

Satan avait bien compris l’importance de l’homme aux yeux de Dieu de son vivant. Jésus Lui-même a été séparé de Dieu à cause du poids de nos fautes. C’est pour cela qu’Il a en Matthieu 27.46 dit : 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Ne nous sentons-nous pas également après nos désobéissances dans cet état d’abandon ?

Pouvons-nous trouver de la force pour nous relever, Lui demander pardon et Le louer ?

Il n’est pas évident pour un fautif de reconnaître sa faute, son erreur et encore moins de demander pardon. Mais sans cette étape, nous ne pouvons vivre comme Le Créateur Le souhaite et Il ne peut, du coup, pas coconstruire avec nous, notre place dans Son Royaume.

Il a pour faciliter notre retour voulu nous donner l’exemple de son Fils, Le Messie qui, par Sa résurrection, nous donne de nouveau accès au Père en nous pardonnant.

Il nous a de plus laisser Son Esprit-Saint pour nous enseigner et nous montrer quelle est la volonté de Dieu et surtout nous révéler ce qui est bien ou mal. Ainsi, nous n’aurons plus à gouter à quelconque fruit défendu pour avoir la connaissance des choses relevant du spirituel. Mais L’Esprit nous enseigne au quotidien cela, du moins si nous ne choisissons pas encore de Lui désobéir.

Plus que jamais, nous avons besoin de Son Esprit pour connaitre Sa volonté. Recherchons l’Esprit de Dieu, demandons à Dieu de nous remplir de Celui que Le Créateur nous a laissé pour nous consoler.

Avec Son Esprit, Louons de notre vivant Le Créateur. Joignons-nous, tout en étant dans ce monde où la mort est de plus en plus présente, à ceux qui veulent obéir aux règles de Dieu.

Que Son Esprit souffle sur nous afin que nous puissions louer le nom de Dieu.