Dans l’histoire de l’humanité telle qu’elle nous est compté, et même dans notre vie actuelle, il nous arrive de nous réjouir de la mort d’un oppresseur.

Ainsi, certains se sont réjouis de la mort d’Adolf Hitler au milieu du siècle dernier, il en a été de même. Plus récemment, ce fut la mort plus que suspect du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ou le prétendu dictateur irakien Saddam Hussein qui ont suscité joie et satisfaction.

Mais pouvons-nous nous réjouir de la mort de l’homme, quel qu’il puisse être ?

Sur quoi sont basées nos prises de positions ?

De nos jours, les médias nous donne une manière unique de percevoir les condamnées. J’écoutais encore hier, par rapport à la journée du harcèlement scolaire, certains jeunes d’établissement scolaire parler de rumeur entrainant le rejet d’autres. Ne réagissons-nous pas de la même manière quand nous nous positionnons, dans ces situations qui nous émeuvent.

Cette semaine encore, le peuple guadeloupéen, touché par le récit de la voiture à pain saisie par les gendarmes, a eu à se mobiliser pour porter leur soutien à cet artisan, dans une histoire qui s’est avérée simplement être en finalité une querelle de famille.

Toutes ces histoires, je le répète, nous ont été données par ceux qui font le récit. Que ce soit Adolf Hitler, Sadamm Hussein, Mouammar Kadhafi ou encore ce livreur de pain de campagne, nous n’avons qu’une partie de l’histoire qui est malheureusement orientée.

En écrivant cela, je ne puis m’empêcher de me questionner sur ce qui s’est passée il y a un peu plus de 2000 ans.

Qu’elles étaient ceux qui accusaient Le Messie ?

Étaient-ils véritablement les auteurs des accusations portées sur Lui ?

Historiquement, les représentants religieux avaient du mal avec la révolution silencieuse que Jésus mettait en place. Ce dernier ôtait le peuple de l’esclavage, de l’asservissement et de la mainmise de leurs dirigeants religieux. Il leur redonnait la liberté à travers l’Amour de Dieu et le pardon de leurs fautes.

Pourquoi ces dirigeants ont-ils été amenés à le condamner ?

Étaient-ils réellement les seuls responsables ?

Comment ont-ils pu passer de représentant religieux à coupable de crime ?

Regardons ce que nous enseigne la parole de Dieu. En Luc 22.2-5 il est dit :

Et les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le tuer, car ils avaient peur du peuple.

Or Satan entra dans Judas, appelé Iscariote, qui était du nombre des Douze.

Il s’en alla conférer avec les grands prêtres et les chefs des gardes sur le moyen de le leur livrer.

Ils se réjouirent et convinrent de lui donner de l’argent.

Au-delà de Judas et des prêtres, il est clairement dit que celui qui est à la manœuvre est bien Satan.

On peut aisément comprendre que Satan agit quand il trouve en l’homme un terrain favorable pour agir. Que celui-ci soit dirigeant de communauté ou pas, dès que nous avons et créons un terrain propice pour qu’il s’installe en nous, nous agirons selon ce qu’il voudra nous faire réaliser.

On peut se dire finalement que Judas n’était pas le responsable, mais il a bien ouvert grand la porte pour que Satan y entre. Les dirigeants, eux aussi, ont ouvert une fenêtre pour que l’ennemi arrive à les faire mettre en place de stratagème mortel.

Je le dis assez souvent, encore une fois, Satan a poussé Judas et les dirigeants à la condamnation de Jésus, mais ce sont bien eux qui ont agi.

Quelle était le but de la manœuvre de Satan ?

À mon sens, il y avait deux raisons principales dans la manœuvre de l’ennemi.

• La première était de déconstruire la mission que Le Messie avait entamée en mettant en fuite l’ensemble de ses disciples.

Matthieu 26.56 : Alors les disciples l’abandonnèrent tous et prirent la fuite.

Il nous arrive aussi dans les difficultés à devoir comme Pierre renier toute connaissance ou relation avec des proches et amis. Ce récit est pour nous alerter sur notre relation avec Le Seigneur.

Sommes-nous en mesure de Lui rester attaché jusqu’au bout, même dans nos difficultés ?

• La deuxième était de détruire Le Fils de Dieu.

En quoi Satan s’est-il trompé dans sa stratégie ?

Satan, en voyant le Fils de Dieu, son rival emprisonné dans le tombeau, avait toute la liberté de penser que s’en était fini du Sauveur du monde et qu’il avait enfin la victoire. Mais il avait probablement minimisé la Puissance du Tout-Puissant et de Son Fils. Jésus parlant de sa vie en Jean 10.17,18 dit : 

À cause de ceci, le Père m’aime, c’est que moi, je laisse ma vie, afin que je la reprenne.
Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père.

Le Fils a donc reçu pouvoir et autorité sur la mort. En Jean 11.25, Jésus dit : 

Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; 

Satan s’est trompé en pensant d’une part qu’il avait mis fin au règne du Fils de Dieu puisqu’il avait usé de ruse pour le faire tuer.

L’autre méprise de l’ennemi était de penser également qu’avec la mort du Messie, qu’il s’agissait également de la fin de la mission de celui-ci. Mais c’est plutôt méconnaitre Le Tout-Puissant. Jésus, dans le tombeau, ne pouvait pas grand-chose dans le cadre de Sa mission. Il avait déjà dit : tout est accompli. 

Mais Dieu, par la mort de Son Fils, trouve des témoins plus qu’improbable pour témoigner de Son autorité et pouvoir même sur la mort. 

Il nous est dit en Matthieu 27.51-54 il est dit ceci en résumé : 

• À la mort de Jésus, la terre trembla ; les pierres se fendirent ; les sépulcres s’ouvrirent ; et plusieurs corps des saints, qui étaient dans le sommeil de la mort, ressuscitèrent ;
• Sortant de leurs tombeaux, ils vinrent en la ville sainte, et furent vus de plusieurs personnes.
• Le centenier, et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre, et tout ce qui se passait, furent saisis d’une extrême crainte, et dirent : Cet homme était vraiment Fils de Dieu.

Finalement, le récit qui est fait après la mort du Messie, rend un témoignage tranchant quant à la divinité de Jésus.

Je prends juste un instant pour rappeler qu’il y avait un courant religieux qui ne croyait pas en la résurrection des morts. Il est dit en Marc 12.18 : 

Et des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, viennent vers lui.

Non seulement la mort et la résurrection de Jésus attestaient de Son pouvoir sur la mort et la vie, mais celle des saints attestait que la résurrection des morts était bien réelle.

La résurrection des saints aurait pu suffire en matière de témoignage, mais Le Tout-Puissant permit à pus de 500 autres de le voir vivant.

Comment réagissons-nous quand l’invraisemblable se produit ?

N’avons-nous pas des doutes en ce qui concerne les manifestations divines ?

Si nous doutons de Lui, pourquoi Le prions-nous et attendons-nous l’exaucement de nos prières ?

À travers cette étude, nous pouvons retenir : 

• Il est passé de la mort à la vie pour que Je sois sauvé
• Il a le pouvoir et l’autorité pour redonner la vie à ceux qui sont morts.
• Il utilise qui Il veut pour accomplir Sa mission.

Ici, il est question de morts qui reviennent à la vie et qui rendent témoignage de Lui. Aussi, dans un autre récit, les pharisiens lui demandant de faire taire Ses disciples, Il leur répond : 

Je vous dis que s’ils se taisent, les pierres vont crier. Luc 19.40

Prenons part à la mission commencée il y a plus de 2000 ans et soyons de véritables témoins de La victoire du Fils de Dieu sur les ténèbres et sur l’ennemi. Il a vaincu, par Sa mort, la mort et le séjour des morts. Lui qui est passé de la mort à la vie, de mort Il est devenu vivant et nous donne accès à la résurrection et à l’accès à Son Royaume quand bien même, nous mourrions.

Travaillons pour cette place dans Son Royaume à venir. Œuvrons activement à la proclamation de son évangile de Paix. Il nous a libéré, comme le peuple, de la servitude, de l’esclavage des doctrines et interprétations humaines pour faire de nous des ressuscités et des héritiers de la vie.

Détachons-nous donc de l’enseignement de sadducéens ou de tout autre représentant religieux faisant de nous des serviteurs et des disciples du Fils de Dieu mort. Mais croyons et adhérons pleinement à la résurrection du Messie, qui nous donne la Vie et l’héritage du Royaume.