J’écrivais hier, dans la réflexion, que nous avons un choix à faire entre vivre et mourir. Si dans notre vision des choses, notre existence n’est que terrestre et qu’après la mort, il n’existe rien, nous pouvons comprendre que certains mettent fin à leurs jours pour couper court aux souffrances et à la maladie.

Que l’on soit croyant ou non, nous avons en nous une espérance de vie meilleure. Cette espérance peut être le fait d’une éducation religieuse ou encore celle du désir profond de vouloir mieux.

Voir la vie des autres qui ont réussi et qui profite de chaque instant, de chaque jour pleinement, suscite en nous le souhait d’avoir plus et de pouvoir profiter également de la vie.

En regardant votre vie, aujourd’hui, pouvez-vous attester que Dieu veut votre bonheur ?

Parfois, il nous arrive de parler et de regretter la vie que nous avons eue. Et nous pouvons comprendre aussi le désir qu’ont certains de vouloir mettre terme à leur vie.

Cette volonté de mettre fin à notre vie, qu’elle soit liée à la maladie, à l’échec dans les relations de couple ou encore échec professionnel ou scolaire, nous amène à rejeter ce que nous avons de plus précieux, le souffle de vie et à passer à côté de bien des choses.

L’apôtre Paul qui est passé aussi par de nombreuses situations compliquées et difficiles dit ceci :

Je sais à la fois être pauvre et je sais abonder.

En tout et en tous, j’ai appris à la fois à être rassasié et affamé, à la fois à abonder et à manquer. Je peux tout en celui qui me dynamise. Philippiens 4.12,13

 Il n’est pas facile de comprendre ces choses, ou du moins, quand notre souffrance et notre douleur est trop importante, nous ne pouvons penser autrement que de vouloir en finir rapidement.

Ce que l’apôtre nous montre cependant, c’est que nous avons cette attitude uniquement parce que notre regard n’est fixé que sur les choses de la terre, pas sur Celui qui nous prépare pour la vie ultérieure.

Paul a donc compris que sa vie n’est que passagère et qu’elle ne pourra être meilleure que s’il profite de toutes les situations de celle-ci en étant fortifié par Le Messie.

C’est de ce fait Le Seigneur qui nous aidera à passer ces moments difficiles.

Un pasteur disait dans une émission télévisée, que suite au départ de son épouse pour un autre homme, qu’il avait engagé un détective pour retrouver où elle résidait et en découdre avec elle et cet homme quitte à commettre l’irréparable. Il expliquait que son entreprise a échoué, parce que le détective n’avait pas trouvé l’épouse.

Il expliqua également que s’il a pu sortir de son « linbé » et remonter la pente, c’est parce qu’après avoir bien pleuré, il avait trouvé en Jésus un sûr appui.

Ce pasteur a su s’appuyer sur Le Seigneur pour surmonter son épreuve, sa douleur, ses peines et chagrins.

Il n’est pas facile de concevoir, chez un représentant du culte, ce genre de difficulté et d’épreuve.

Ce que nous pouvons retenir de cette expérience, c’est qu’il a pu remonter la pente, et par cette expérience retrouver en Son Dieu, un appui sur lequel il peut maintenant toujours s’appuyer.

De ce récit, nous avons par ailleurs parlé de l’irréparable qui a été évité.

Quelles auraient été les conséquences s’il avait retrouvé son épouse avec cet homme ?

La mort l’aurait peut-être lui-même enlevé !

Concernant ce qui vient après la mort, nous n’avons aucune connaissance précise des choses. Paul nous rappelle, que si Jésus est ressuscité, c’est pour nous assurer une vie meilleure après celle-ci. Il écrit :

Car si les morts ne ressuscitent pas, Christ n’a pas été ressuscité non plus ;
et si Christ n’a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés :
ceux donc aussi qui se sont endormis en Christ ont péri.
Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes. 1 Corinthiens 15.12

On peut en effet avoir des doutes au sujet de la résurrection, puisque nous ne l’avons jamais expérimenté. Mais en nous basant sur les expériences que nous avons déjà vécues avec le Seigneur Jésus, nous pouvons avoir la certitude que ce qu’Il nous dit est une réalité. Ainsi, même si nous ne connaissons pas la résurrection, Lui qui dit être la résurrection et la vie, nous pouvons croire en Sa faculté et le pouvoir qu’Il a sur la mort pour nous donner la vie.

Le texte de 1 Corinthiens 15 précise bien que si l’on ne pense qu’à cette vie sans espérance d’une vie après la mort, celle que nous vivons est misérable. Il dit également que si nous ne nous appuyons pas sur Jésus, celui qui a vaincu la mort, nous ne serons que des vivants sur cette terre, mais qu’une fois mort, il n’y aurait donc rien.

Sommes-nous de ceux-là ?

Avons-nous en Jésus, Le Fils du Dieu Tout Puissant, espoir de revivre ?

L’autre espérance qui doit nous permettre de persévérer ou de profiter, comme le dit Paul, de chaque instant. Le Messie Lui-même nous donne cette information :

Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place.
Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi, je suis, vous, vous soyez aussi. Jean 14.1-3

Pourquoi être troublé si tout ce qui concerne notre autre vie est préparé ?

Nous sommes de nature à vouloir nous inquiétez de tout. Surtout quand nous ne maitrisons pas le lendemain. Nous avons là un Sauveur, qui nous assure de tout préparer pour nous. Il ne s’agit pas seulement du présent, mais il s’agit aussi de notre avenir.

Nous n’avons rien d’autre à faire que de nous appuyer sur Lui et de profiter de notre présent en Lui disant quotidiennement merci. Ce qui doit importer pour nous, c’est d’être avec Lui.

Pour bien comprendre cette vision de notre avenir et du lâcher prise en Jean 6, Il dit à la foule, ce qui est également pour nous :

Concernant ceux qui se soucient de la nourriture manquante, il dit

• Travaillez, non à la nourriture qui périt, mais à la nourriture qui demeure pour la vie éternelle et que le Fils de l’homme vous donnera… Jean 6.27 
• Moi, je suis le pain vivant, celui qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Jean 6.51

Ainsi donc, nous n’avons plus aucune crainte à avoir concernant la mort. Le Seigneur Jésus est Celui qui nous protège et nous donne la vie, si du moins, nous nous appuyons sur Lui. Il dit par ailleurs ceci : 

Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis.Jean 10.11

Ou encore quand Il dit : 

Moi, je suis le bon berger, et je connais les miens, et je suis connu des miens, le Père me connaît, et moi, je connais le Père ; et je mets ma vie pour les brebis. Jean 10.14,15

Si notre Bon Berger nous connait et met Sa vie pour nous, nous avons alors l’assurance de faire partie de Son troupeau qu’Il veut amener au Père.

Si de notre vivant, nous avons cette connaissance que marcher avec Jésus nous donne accès à la vie. Ceux qui ne croient pas en la résurrection ou ne vivent pas avec Jésus, ne peuvent prétendre avoir droit à la vie avec Lui. L’apôtre Paul, nous dit en 1 Thessaloniciens 4.14 : 

Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, de même aussi Dieu ramènera par Jésus, avec lui, ceux qui se sont endormis.

Si nous avons cette confiance et cette relation avec notre Berger, nous pouvons croire fermement en une autre vie bien meilleure que celle-ci.

Interrogeons-nous alors sur notre spiritualité. Je parle bien de spiritualité et pas de religiosité. Si la religiosité est une disposition à mettre en pratique des enseignements d’une communauté, elle ne garantit aucunement la certitude d’appartenance au troupeau du Messie, du Bon Berger.

Seule notre cheminement quotidien avec Lui, notre vie à Ses côtés, le fait de compter chaque jour sur Lui, fait de notre vie avec Lui, par Son Esprit de vie, tout en étant des êtres mortels, une vie spirituelle.

Si nous sommes des êtres spirituels, pouvons-nous encore être considéré comme des mortels ?